Un jour, une guerre se produisit, une guerre d'une violence sans précédent dans laquelle les dieux, confronté à un sous-nombre important, furent acculer jusqu'aux portes du panthéon. Le carnage dura des semaines et fit des milliards de morts des 2 cotés. À la fin de ce conflit d'envergure astronomique, il n'y eu aucun gagnant, les 2 factions pleurant leurs pertes. Les dieux, après cet épouvantable combat qui fit tant de morts dans leur rangs, n'aspiraient plus qu'à une chose, fêter la sauvegarde du panthéon et panser leurs blessures. Malheureusement, une menace semblait toujours planer autour d'eux. Les vigiles gardant les portes du royaumes redoublèrent d'ardeur à leur poste, aux aguets et prêt à sonner l'alarme à la moindre menace. Le temps passant, le danger parut s'estomper, la vigilance des gardes faisant de même. L'humeur générale revint doucement à la fête, on servit quelques rasades de whisky aux blessés pour leur redonné le sourire et on les prit en photo avec de belles joues roses. La remise sur pied du festival permanent allait bon train, entrainant toujours un peu plus la menace dans l’oublie. De toute façon, ce n'était point la première fois que cette menace ce faisait ressentir mais n'osait approcher les murailles bénis du panthéon. Les vigiles, las de cette interminable travail de surveillance, se relâchèrent finalement à force de festivités distrayantes et bien arrosées. Malheur à eux, lors d'une soirée un tantinet épuisante, la menace arriva. Aussi subtil et discrète qu'un chat noir dans la nuit, les démons pénétrèrent dans la cité devant les visages dénués d'expressions des gardiens de la porte. Les créatures de l'ombre, avancèrent à pas feutré au travers des habitations, assassinant froidement et sans un bruit femmes et enfants endormis et faisant prisonnier les hommes pour de futurs jeux de torture. Plus loin, un soldat au sommeil léger cligna des yeux, réveillé par un bruissement de pas entendu par sa fenêtre entrouverte, il y porta attention. Intrigué, il alla jeté un œil, quel ne fut pas sa surprise quand il vit l'horrible silhouette au yeux d'un rouge écarlate. Rapidement, il reprit ses esprits et, déployant ses ailes, envoya un cri de guerre céleste audible jusqu'aux limites du panthéon. Il s'ensuivit alors le chaos de la bataille, le tintement de l'acier, l'odeur ferreuse du sang, le tourment des plaintes des blessés. Un nouveau carnage était imminent et il ne semblait n'y avoir aucune autre issus que d'encaisser à nouveau une guerre longue et sanglante, à moins que... Une solution fut évoquée, une solution que personne ne voudrait accepter. QUOI! Quitter le paradis? Mais nous y vivons depuis si longtemps, qu'allons nous devenir? Nous pourrions résister, mais qu'elle en serait le prix? Il n'en vaut pas la peine s'il faut sacrifier tant. La décision fut prise, si dure soit-elle. Les dieux, battant en retraite, se préparèrent dignement à retrouver le plancher des vaches depuis si longtemps foulé.
Bravo à la Troll pour leur belle victoire
Maintenant, si vous permettez, chers fourmizziens et fourmizziennes, la OMG souhaite se retirer un moment dans la paix et la tranquilité  _________________ " L'avantage d'être intelligent, c'est qu'on peut toujours faire l'imbécile, alors que l'inverse est totalement impossible. " |